Gérard BONNARDOT nous a quittés


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Date du message : mardi 25 novembre 2014 à 11h45


encore une triste nouvelle
je voudrais bien revoir des copains de l'alat
amities
jean-marie

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Date du message : mardi 21 octobre 2014 à 14h24


Salut Gilbert et Paul,

Je viens confirmer mes propos en lisant l'article de Gerard sur l'ALAT de l'époque....

Sans doute a l'issue de son BS 1 Equipement Electricité a l'ESAM de Bourges, il a été muté au GALDIV 4 d'Etain.

Nous sommes quelques uns de la promo a avoir suivi(sans le savoir)ses conseils, de mémoire Geslot, Sangleboeuf,Bertrand,Turpinat,Goumard,Marquet,Charissou,Lemat,et j'en oublie sans doute....

A plus de vous lire.

Jacky

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Gilbert NIHOUARN
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Date du message : vendredi 10 octobre 2014 à 11h01


Salut Jacky
Merci pour ces précisions concernant ton camarade de brigade que tu as donc bien connu pendant ces deux années à Issoire.
Il avait écrit un article dans l'Après Issoire N°5 c'était au sujet de l'ALAT.
On peut consulter cet écrit (au format .pdf) en cliquant ICI
Cordialement
Gilbert

Salut Paul
je prends connaissance de ton message tout en rédigeant ma réponse à Jacky.
Tu as raison de préciser le "lâchage" des élus sur qui Gérard comptait pour obtenir la reconnaissance des deux années.
G

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Date du message : vendredi 10 octobre 2014 à 10h56


Tu as raison, Jacky. Mais ce n'était pas une affectation à Bourges. Il était en stage BS1 cellule
A.L.A.T. J'étais en même temps à Bourges pour mon BS1. Comme j'habitais à Besançon, le vendredi soir je le déposais chez ses parents en Bourgogne.
C'est une figure emblématique de l'Ecole qui nous a quittés. Son entêtement à nous faire reconnaitre nos deux années s'est toujours heurté à l'indifférence, voir plus, de nos politicards.
En face de lui, ils étaient tous d'accord. Quand il fallait signer, ils étaient absents .
Cela le marquait profondément.

paul

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Date du message : jeudi 9 octobre 2014 à 21h53


Salut Gilbert,
Dans le cv de Gérard , sauf erreur de ma part , il est passé par l'ESAM de Bourges dans les années qui ont suivies Issoire pour passer le BE équipement électricité ALAT.
Il aura " profité" peu de temps de sa retraite... qu'il avait largement méritée.....
Je garde en souvenir sa pugnacité en tout domaine que ce soit scolaire, sportif. Une volonté hors du commun.....
Bien amicalement.

Jacky

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Gilbert NIHOUARN
Membre

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Date du message : mercredi 8 octobre 2014 à 08h35


Bonjour à tous
C'est avec beaucoup de retard et aussi beaucoup de tristesse que nous venons d'apprendre le décès
de Gérard BONNARDOT, notre major de promotion, survenu à Talant (près de Dijon) le 31 juillet 2014.
La cérémonie a été célébrée à l'église de Bonnencontre (Cote d'Or) son village de naissance , le 5 août.
Permettez-moi en votre nom à tous de présenter nos condoléances à ses quatre enfants:
Joseph-Olivier, Delphine, Thomas, Solène, à ses petits-enfants , à Monique sa compagne à toute sa famille
et à ses nombreux amis.
Gérard BONNARDOT était Contrôleur Général des Armées (depuis 1996), seul Issoirien à atteindre ce grade.
Il était également Officier dans l'Ordre de la Légion d'Honneur, commandeur de l'ordre national du Mérite et
chevalier des Palmes académiques.

Sa vie militaire commencée à Issoire le 4 octobre 1964 se termina le 31 décembre 2012 à Paris soit 48 années au service de l'institution.
Élève brillant et travailleur hors pair il collectionna les prix d'excellences, grand prix, prix de l'enseignement etc... etc ... pour terminer
en juin 1966 par le Grand prix d'honneur . Ce qui en fera le major de la 2ième promotion (Promotion Général Estienne)
Après son passage à l'EETAT (brigade 121) il a poursuivi de brillantes études dans le universités de Montpellier et
de Paris I-Panthéon Sorbonne pour obtenir une Licence de droit public et le diplôme de l'Institut d'études politiques (IEP) de Paris.

Il commença sa carrière de sous officier comme MDL au 41 ièm RAMA (La Fère) en Août 1967.
Dès sa première affectation il se prépara à une carrière d'officier. Son investissement fut récompensé
puisqu'il sera reçu Major du concours d'entrée à l'EMIA de Strasbourg en 1971.
De nouveau il sortira Major de sa promotion d'officier (Promotion Général MARCEAU - 1973).
Ci dessous quelques éléments de sa brillante carrière d'officier:
- Lieutenant chef de section au 53e régiment d'artillerie en Allemagne (1972-79).
- Capitaine commandant une batterie de missiles anti-aérien Roland au 57e Régiment d'artillerie à Bitche (1979-81).
- Instructeur à l'école d'application de Nîmes (1981-82).
- Stagiaire au Centre d'El Paso (Etats-Unis) (1982-83).
- École d'état-major (1983), commandement de l'artillerie sol-air de la 1e armée à Paris (1983-85),
- Élève à l'IEP de Paris, au titre de l'Enseignement militaire supérieur scientifique et technique (1985-87).
- Admis au concours du Contrôle général des armées (1988),
- Contrôleur des armées,
- Responsable du suivi de la gestion du service national au ministère de la Défense (1989-2002),
- Auditeur de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) (1995-96),
- Contrôleur général des armées (depuis 1996).
- Conseiller du président de la commission de la défense à l'Assemblée nationale (2002-08).
- Rapporteur général du Comité des prix de revient des fabrications d'armement (depuis 2008).
- Membre de l'Inter-University Seminar on Armed Forces and Society (IUS) de l'université de Chicago (États-Unis)
et du British Military Studies Group (BMSG) de l'université de Londres (Grande-Bretagne).
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Je ne possède pas d'éléments me permettant de connaitre avec exactitude ses relations avec l'École militaire d'Issoire .
Sur le site, des photos (colloque de 1989) et des vidéos, (en 1998 lors de la dissolution)
montrent son attachement à sa première école militaire. De toutes ses écoles militaires c'est celle dont il gardait
le meilleur souvenir.
Sa maladie l’empêcha de participer au cinquantenaire de la création de l’École en 2013 et à celui de sa promotion en 2014.
Cet attachement il le matérialisa aussi en s'investissant à fond dans le problème des retraites des 3 premières promotions.
Si pour les anciens n'ayant pas fait de carrière militaire la reconnaissance des 2 années d'école fut totale,
il n'en sera pas de même pour les camarades ayant fait une carrière militaire.
Malgré sa pugnacité ( et celle du regretté JM Olivier ) le dossier est resté au point mort.
Sa position de conseiller du président de la commission de la défense à l'Assemblée nationale lui permettait
d'avoir de nombreux contacts avec des députés. A juste titre il pensait pouvoir s'appuyer sur eux pour faire avancer le dossier.
Malheureusement à chaque fois qu'un amendement était sur le point d'être déposé les députés supposés favorables étaient absents !...
On pensera ce qu'on voudra mais je puis vous assurer que notre camarade sur ce dossier s'est impliqué au maximum.
Ne pas aboutir a pour lui été une énorme déception.
Voila chers camarades issoiriens, je termine ce petit mot en pensant à notre frère d'armes qui s'en est allé.
Ainsi va la vie
G N