Bonjour à toutes et à tous.
Depuis le départ de notre camarade Nicolas Giddings , plusieurs de ses camarades de la 133 se sont manifestés.
J'ai retenu trois messages : ceux de Michel Rougeau, Jean-François Harmand et d'André Bride. Voici ces trois courriers ci-dessous :
"Bonjour à vous tous, anciens de la 2° Promo.
Nicolas nous a quittés après 4 années de combat contre un cancer.
Il était un bon camarade, compagnon de chambre, d'études et de travail :
nous avions dormi dans la même chambre pendant nos deux années de vie
commune, en chambre de 32 puis de 16 en 1°année et en chambre de 8 en
seconde année dans le bâtiment tout neuf livré au G13 à la rentrée 65-66, la
fine équipe feu P.Dauphin - G.Delosme - G.Duchêne - Y.Favrolt - feu N.Giddings -
R.Gonod - J-F.Harmand et A.Jeannesson.
Nicolas faisait partie du club ski avec nos sorties à Super Besse, un skieur épique,
" mémorable " , qui nous a souvent fait rire par ses figures de style olé-olé... !!!
Suite aux retrouvailles du cinquantenaire 2014 à Issoire (4 présents de la B133 :
Favrolt - Gonod - Rougeau et JFH), j'avais pris contact avec Nicolas pour lui donner
des nouvelles de la promo-brigade et prendre de ses nouvelles. Au cours de cette
longue discussion, Nicolas m'avait informé de ses graves problèmes de coeur (connus
à Issoire, réformé du service militaire et donc pas d'engagement), de sa vie professsionnelle
très prenante et valorisante de chef d'entreprise d'électronique à Paris, de ses tumultueuses
amours et de la séparation avec la mère de son fils Harold né en 1978 (il travaillait à la Mairie
du Chesnais).
Le 01.03.2020 vers 19H, Nicolas m'avait appelé pour me dire qu'il n'avait pas le moral suite à
de nouveaux problèmes graves de santé, comme si ceux de son coeur ne suffisaient pas à sa peine :
il avait été hospitalisé le 09.05.2019 au CH de Créteil pour traiter pendant 3 mois un cancer du côlon.
J'avais alerté la brigade et plusieurs camarades avaient appelé Nicolas pour prendre et donner des
nouvelles et le réconforter moralement : il était difficile de communiquer avec lui car sa boîte de
réception mails était toujours pleine et rejetait nos envois.
Je n'ai pas eu d'autres contacts avec Nicolas ces 3 dernières années :
paix à ton âme et maintenant repose au calme éternellement, tu restes à jamais dans nos coeurs.
Jef"
-- La réponse d'André Bride à son camarade JF Harmand:
"Salut Jef !
Et merci pour tout le travail que tu fais pour nous tenir informé de ce que deviennent nos camarades.
Je n’ai jamais donné beaucoup de nouvelles, car, comme Nicolas, je n’ai pas fait « carrière ».
Cependant, cette nouvelle me touche particulièrement, puisque Nicolas et moi avons par la suite travaillé
dans des domaines qui nous rapprochaient et qui m’ont donné l’occasion de le croiser à de nombreuses reprises.
En effet, j’ai fait carrière dans la prise de son (en studio et en public) et Nicolas est devenu Directeur Technique
en France de la société Studer Revox (leader européen des enregistreurs sur bande lisse).
L’entreprise dont j’étais l’associé, possédait, comme toutes les entreprises du secteur, une bonne demi-douzaine
de magnétophones « Revox », ce qui justifiait de nombreux contacts avec Nicolas.
J’ai donc plein de souvenirs avec Nicolas et j’espère qu’il a trouvé le repos.
Salutations à tous les anciens.
André Bride."
-- Une partie du message de Michel Rougeau:
"La dernière fois que je l'ai eu au téléphone, c'était, si ma mémoire est correcte, en fin d'année dernière,
je ne me souviens plus lequel de nous deux avait appelé l'autre. Il m'avait dit être très fatigué,
et peut-être était-il en institution médicalisée, ça, je ne pourrais pas l'affirmer, nous avons discuté longuement
et m'a décrit une partie de sa carrière.
Déjà à Issoire, il avait des problèmes de santé et rapidement il avait été exempté de sport,
mais l'institution militaire a joué avec lui un rôle, disons social, lui permettant de passer son CAP d'électronicien,
ce qui est bien, c'était un camarade très agréable, avec beaucoup d'humour, et passionné de voitures,
il dessinait en permanence des carrosseries de voiture sportives.
De retour à la vie civile, il a pu exercer son métier d'électronicien, et par un plus grand des hasards,
qu’il m'a raconté, mais dont je me souviens plus des détails, il a croisé un grand ponte de Ferrari,
et de fil en aiguille, il est allé en Italie chez Ferrari, où il y a travaillé pendant une dizaine d'années
son rêve de gamin, il était aux anges, mais aussi prestigieuse que l'est une telle entreprise,
elle est très exigeante avec ses employés et il n'a pas pu suivre le rythme qui y était imposé et il est rentré
en France pour y exercer d'autres emplois dont je ne me souviens hélas plus,.
Ses problèmes cardiaques l'ont rattrapé et il a dû subir plusieurs interventions. "